La Gestalt sollicite le patient dans un travail de réflexion introspective. Pour que ce travail puisse se faire, il est nécessaire que le patient soit dans une véritable démarche d’engagement et de responsabilité.
Quand on se confie à un médecin, on attend qu’il vous guérisse : il fait un diagnostic, il apporte des soins, des médicaments, et c’est lui qui est responsable du traitement. Le médecin est directif, il donne des ordres (de soins), il fait des ordonnances.
En psychothérapie, c’est la personne qui consulte qui est le principal responsable de son amélioration. Il faut qu’elle s’implique, qu’elle cherche à y voir plus clair en elle-même, qu’elle n’attende pas que ça vienne tout seul (ce n’est pas magique). Ce n’est pas le psychothérapeute qui fait le travail thérapeutique. Le psychothérapeute aide le patient à s’y retrouver lui-même, il l’aide à y voir plus clair par ses questions, ses remarques, son écoute …
Le psychothérapeute est non-directif. Il ne donne pas habituellement de conseils.